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Concert ADO Dimanche 16 Juin 2024 Opéra Bastille

“Le Lac des Cygnes” est le premier ballet composé par Piotr Tchaîkovski en 1875 inspiré d’une légende allemande. 
Un extrait sera utilisé dans le film Billy Elliot en 2000.

Dimanche 16 juin à 19h30 presque tous les membres  de la famille Potignat et de la famille Brissot Vézian sont venus à l’opéra Bastille  pour applaudir Théo, violoniste de l’orchestre ADO,  
 Apprentissage De l’Orchestre.
Il s’agit de deux orchestres constitués pour l’un de jeune étudiants débutants de 10 à 16 ans et pour l’autre d’adolescents et adultes confirmés de 16 à 25 ans.
En première partie, les plus jeunes ont joué :
– La grande marche de Aïda de Verdi.
– Le célèbre air de Rinaldo de Haendel,
– Un autre air célèbre de Rigoletto de Verdi 
– Ecore un autre air très connu extrait de la Traviata de Verdi et cette fois chanté par la soprano Elodie Hache 
– Et pour terminé deux extraits de Peer Gynt de Grieg : le matin et l’antre du roi de la montagne. 
En seconde partie l’orchestre des étudiants confirmés a interprété :
– des extraits du ballet “le lac des cygnes” de Tchaïkovski,
–  le célébrissime air Casta Diva de Norma de Bellini chanté par Elodie Hache, rivalisant très honnêtement avec Maria Callas,
– une des suites pour orchestre de Carmen de Bizet, 
– un extrait de Samson et Dalila de Camille Saint-Saëns. 
Un très beau concert avec quelques instants de grâce. 
Une vingtaine d’année auparavant, nos étions allé avec ma fille et son amie Françoise voir “les noces de Figaro” à l’opéra Bastille. J’avais été très déçu par l’acoustique. Les chanteurs et l’orchestre paraissaient lointains et le son nous atteignait difficilement sans nous faire vibrer. 
Cette fois l’acoustique était remarquable.

Carmen est un opéra en quatre actes de Georges Bizet composé  en 1875 sur un livret inspiré d’une nouvelle de Prosper Mérimée. L’action se déroule dans une Espagne imaginaire. 
C’est l’un des opéras le plus joué au monde. 

“Casta Diva” (chaste déesse) est un air de l’opéra “Norma” ‘(Norma ou l’infanticide) composé par  Vincenzo Bellini en 1831. Une version célébrissime de cet air a été interprété  par Maria Callas. 

une barcarolle est un chant rythmé par un accompagnement évoquant le balancement lent d’une barque.
A l’origine c’est le chant des gondoliers vénitiens.
Les “contes d’Hoffmann” est un opéra composé par Jacques Offenbach créé en 1881.

Le bruit et la fureur de William Faulkner, Mardi 3 octobre 2023

J’ai repris la lecture ou plutôt recommencer la lecture de cette œuvre.
Je l’avais interrompue.

Le titre du livre de Faulkner fait écho à une citation de Shakespeare à propos de la vie dans Macbeth : « it is a tale told by an idiot full of sound and fury , signifying nothing», « c’’et une histoire , contée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, qui ne signifie rien. »

Il raconte la déchéance d’une grande famille du Sud des Etats Unis au début du vingtième siècle plus de cinquante ans après la guerre de sécession et l’abolition de l’esclavage.

C’est la famille Compson.
Le père se prénomme Jason et la mère caroline dont le nom de jeune fille est Bascomp.
Ils ont quatre enfants.
Quentin étudiant, Canddy (Candice) qui a elle-même un fils prénommé Quentin, Jason qui se prénomme comme son père, et Benjy réellement prénommé Maury Benjamin comme son oncle.
Cette famille est côtoyée par des domestiques noirs.
Disley la mère et Roskus le père.
Ils ont trois enfants :
une fille Versh, Frony, une autre fille qui a elle-même un garçon Luster, un fils TP.

Le livre est composé comme une symphonie en quatre mouvements. Dans chacun de ces mouvements on y trouve plusieurs thèmes qui apparaissent, disparaissent et réapparaissent parfois.
(D’après le traducteur du livre Maurice-Edgar Coindreau)

Premier mouvement : 7 avril 1928 moderato « la vie est une histoire contée par un idiot »
Soit un idiot surnommé Benji, âgé d’une trentaine d’année, incapable de parler n’émettant que des grognements, des cris et des pleurs. Il se remémore malgré tout sa vie de famille. On est au cœur de ses souvenirs traduits pourtant par des mots Sa mémoire est anarchique. Les choses, les faits, les paroles sont transcrites par son cerveau déficient. Le monde ne ressemble pas à celui vu et éprouvé par la majorité des gens. Le récit est décousu comme ses souvenirs. Pendant toute la journée du 7 Avril 1928 sa pensée se balade çà et là dans son passé tel qu’il l’a vécu. Il se remémore ce qu’il voit, ce qu’il entend au milieu de sa famille.
Il est difficile pour le lecteur qui s’introduit dans cette pensée anarchique de s’y retrouver parmi la multitude de personnage, de lieux, de moments.
Pour savoir qui intervient dans les souvenirs de Benjy il est indispensable d’avoir en tête la constitution de cette famille.

Le terme « idiot » était employé au XIXème siècle. Il caractérise un retard mental important. Le terme imbécile décrivait un retard moins sévère. Dans les années 70 on nommait ces déficiences en fonction du quotient intellectuel : débile profond, débile moyen et débile léger. Aujourd’hui on utilise des mots moins dépréciatifs comme « retard mental ».

Deuxième mouvement : 2 juin 1910 adagio. Monologue intérieur de Quentin le jour de son suicide.

Troisième mouvement 6 avril 1928 Allegro Monologue intérieur de Jason (fils).

Quatrième mouvement 8 avril 1928 trois moments allegro furioso- allegro barbaro- lento
c’est un récit direct et objectif .

Les Noces de Figaro à l'Opéra Garnier, Mercredi 9 Février 2022

Arrivé en avance devant l’opéra Garnier, j’attends Tatiana. Beaucoup de personnes sont déjà là, certaines debout sur le trottoir d’autres assises sur les marches du palais, quelques-unes dévorant un sandwich. Les tenues sont diversifiées, de rares habits de soirée mêlés à des vêtements communs. Personnellement, pour faire honneur à ma fille, je me suis affublé d’un costume marron recouvert d’un long manteau noir. Pour les chaussures, Noël m’avait emmené à l’île sur Seine pour acheter des mocassins du même ton que mon pantalon.

 Des haut-parleurs diffusent une musique de variété couvrant à peine le bruit assourdissant de la circulation automobile. Peu de temps après l’arrivée de Tatiana une sonnerie appelle les spectateurs aux divers contrôles obligatoires : lecture du passe sanitaire, fouille anti-terrorisme et le plus long, présentation des billets. Tout le monde est agglutiné. On avance lentement. Puis, enfin on arrive au grand escalier de l’opéra que je gravis avec majesté et précaution après qu’on nous a indiqué de monter jusqu’au quatrième étage. Heureusement, je découvre un ascenseur que j’emprunte dès le premier niveau, Tatiana préférant continuer à pied.

 Arrivés devant l’entrée de l’amphithéâtre, une ouvreuse nous indique nos places. On se faufile dans un labyrinthe sombre sur un chemin étroit bordé de dossiers de sièges d’un côté et de gens debout de l’autre, en évitant au maximum de marcher sur les pieds de quelqu’un. Arrivés à nos places, nous essayons de nous assoir. Nos sièges sont d’une étroitesse hors du commun, avec une assise d’à peine dix centimètres. Lorsque nous arrivons, après quelques contorsions à poser le bord de notre fessier, nous constatons que nos pieds ne touchent pas terre, que nos genoux butent contre le dossier des sièges de devant voire contre le dos des personnes qui y sont installées. Une fois « assis », je remarque qu’on surplombe admirablement la scène et la fosse d’orchestre. Cependant, le plafond est caché par le plancher du niveau supérieur.

Après quelques courtes minutes d’attente, les musiciens accordent leur instrument. Le chef fait son entrée sous les applaudissements rituels. C’est l’ouverture. Quel son ! Doux, feutré. C’est beau,

Je suis contorsionné sur mon fauteuil, les muscles tendus, les articulations tordues mais mes oreilles écoutent la musique de Mozart.

Bien que les sur titres permettant de suivre le déroulement de l’action en français soient donnés en petits caractères, j’arrive à les lire. Je cligne des yeux.  Mes oreilles écoutent les mots de Da Ponte et la musique de Mozart.

Pour éviter que mon siège ne coupe la circulation du sang dans mes jambes, je me soulève légèrement sur la pointe des pieds en forçant sur mon dos. Et j’écoute la musique de Mozart.

Je me demande si à force d’être assis ainsi je ne risque pas d’attraper une phlébite. Mais j’écoute la musique de Mozart.

Ma réflexion s’aggrave et j’imagine pouvoir être victime d’une embolie pulmonaire. Mais j’écoute la musique de Mozart.

Je me tourne ; me redresse, me retourne, me penche d’un côté, puis de l’autre tout en écoutant la musique de Mozart.

Après une heure trente d’imbroglios comiques de la  folle journée, nous avons droit à un entracte de plus d’une demi-heure pour nous dégourdir les jambes. Tatiana va à la quête de quelque boisson et sandwich pendant que je marche de long en large avant de m’assoir et recommencer. Et j’entend toujours la musique de Mozart;

Tatiana revient bredouille car elle aurait dû attendre encore longtemps avant d’être servie. La sonnerie retentit à nouveau. Il nous faut recommencer notre escalade vers nos sièges. Ma voisine a déserté ne trouvant pas la mise en scène à son goût. 

Puis c’est le début du troisième acte. Puis le quatrième. Une heure quinze de contorsions, de fesses talées. Mais une heure quinze de musique de Mozart. 

Que dire de cette production ? 
Il y a tout d’abord la pièce de Beaumarchais (1732,1799), le mariage de Figaro écrite en  1778 mais représentée au théâtre François (aujourd’hui, théâtre de l’Odéon) en 1784. Elle fut censurée pendant 6 ans. 
Puis, Mozart propose la pièce à Da Ponte qui en fera une adaptation en italien. Ce fut leur première collaboration. Deux autres suivirent : Don Giovanni et Cosi fan tutte. La première représentation eut lieu en 1786 à Vienne.

En 2022 elle est reprise à l’opéra Garnier  avec l’orchestre et les choeurs de l’opéra national de Paris sous la direction de Gustavo Dudamel. et une mise en scène de Netia Jones. 

La musique de Mozart ? Certains la disent plaisante. Non, elle n’est pas plaisante, elle est sublime. Elle traduit en musique toutes les situations comiques dramaturgiques. Et puis certains airs (celui de la comtesse) sont d’une beauté inouïe, extatique.


 

 

Ma nouvelle maison Octobre 2023

Les premières démarches

 

En Janvier 2022, j’ai fait donation de ma maison à Tatiana.
Depuis elle a investi dans le lieu de son enfance.

Elle avait l’idée de l’agrandir et surtout d’aménager des WC et une salle de bain pour m’éviter de monter au premier étage.
En effet à chaque miction, je devais emprunter les escaliers cis dans la salle de séjour pour utiliser les seules  toilettes existantes ; un WC et une salle de bain dans la même pièce.
Cela ne me posait pas trop de problèmes dans la journée mais devenait problématique la nuit car encore à moitié endormi, je risquait de chuter en glissant sur les marches.
Aussi depuis un an ou deux je m’étais habitué à me soulager dans une bouteille avec un goulot de fort diamètre que je vidais le lendemain dans la cuvette destinée à cet effet. 

é depuis quelques année la création d’un cabinet et d’une douche dans le vestibule de l’entrée. Je voulais également faire installer une pompe à chaleur et changer les fenêtres.
Mais Tatiana pensait pour cela aménager la fausse cave attenante à la maison qui nous servait de débarra,
Deux cuves métalliques occupaient le fond de la pièce.

Je n’étais pas trop d’accord avec cette solution car trop onéreuse et surtout je trouvais  cet entrepôt trop humide et donc malsain. D’ailleurs tous les ans à l’occasion de fortes pluies le sol était inondé.

Dans les années 80 du siècle dernier j’avais installé à plusieurs reprises l’évacuation des eaux pluviales et usées ( à la sortie de la fausse septique) qui allaient se déverser dans le pré, près des vignes de Monsieur Marais.

C’était la seule solution. Mais bien vite avec la construction de la maison à côté par Monsieur Déiana et l’installation du tout à l’égout, certaines parties des eaux pluviales alimentaient la cave et le terrain attenant qui était toujours humide et parfois ressemblait à un véritable marécage.

Tatiana rêvait en élaborant des plans correspondant à ses désirs. Puis elle demanda l’avis, chef de chantier et futur mari d’Emmanuelle, sa cousine par alliance du côté de sa mère, à sa camarade Caroline ,  la soeur de sa meilleure amie, architecte d’intérieure.
Les deux conclurent à la possibilité technique de ces aménagement, Caroline ajoutant que la maison existante avait un grand potentiel.

Dans ses investigations, Tatiana pris contact avec CAMIF habitat qui envoya un conducteur de travaux pour élaborer des plans. Ce monsieur, très sympathique vint, pris des mesures, croqua à main levé des plans au brouillon.
Malheureusement, ce monsieur  fut victime d’un “burn out”.
En effet, la CAMIF, au départ une association loi 1901, sans but lucratif, issue de la MAIF ( mutuelle assurance des instituteurs de France) s’est piquée de vouloir s’organiser comme une entreprise capitaliste (d’ailleurs à une certaine époque elle fut administrée par des financiers qui l’ont fait rapidement capoter) et de ce fait entretenir sur ses employés (qui ne sont plus  des collaborateurs) la politique magique du chiffre.
A tel point que le monsieur en question qui paraissait très compétant et dans la lignée d’une entreprise coopérative n’a pu résister aux pressions qu’elle exerçait sur lui. Il est tombé malade et dans la foulée a démissionné. Néanmoins, très gentiment, il nous a fait parvenir les plans qu’il avait fait. La CAMIF a remboursé Tatiana. tout en recommandant une dame de Gannat, à son compte mais agrée par elle.

Tatiana la contacta, elle vint nous rendre visite et le défilé des artisans commença. Hallucinant !
Nous reçûmes maçons, placagistes, électriciens, plombiers, chauffagistes. Tous venaient du Puy de Dôme et on pensait à juste titre que leur devis était gonflé à proportion des déplacements qu’ils auraient dû effectuer entre le lieu de leur entreprise et chez nous.

Pour les chauffagistes, j’ai tout entendu. L’un soutenait que pour installer une pompe à chaleur, nous devrions tout d’abord demander à EDF le triphasé (ce qu’on appelle communément la force).
Un autre nous disait qu’il n’était pas judicieux d’acheter une pompe à chaleur mais plutôt de choisir une chaudière à granulés.
La combustion du bois qui émet du dioxyde de carbone ne correspondait pas du tout à mes attentes écologiques.
Un autre nous disait que nous devrions impérativement changer l’installation du chauffage central qui était mal faite au profit d’une installation en “parapluie”.

Bien avant j’avais contacté l’entreprise ENGIE dont un responsable  était venu  faire un devis et qui m’avait assuré de la faisabilité de l’opération. J’avais aussi demandé deux devis pour changer les fenêtres.

Deux maçons nous rendirent visite. Mais ils ne devaient pas être intéressés par les travaux car l’un n’a plus donné de ses nouvelles et pour l’autre on attend toujours son devis.

Pour le reste des corps de métiers ce fut le même acabit.
Soit des artisans imbus d’eux-mêmes laissant entendre que puisque professionnels en la matières ils nous imposaient des solutions d’une manière péremptoire, soit on attendait plusieurs semaines avant d’avoir un devis. D’autres enfin disparaissaient de la circulation sans mots dire mais que nous ne manquions pas de maudire.

Tatiana dû régler 1 000 euros à la dame de Gannat.
Mais elle continua ses investigations seules sur internet entre autres.

Elle découvrit l’existence d’un maçon du Vernet qui s’occupait aussi de la rénovation de maisons anciennes. Les avis à son sujet étaient dithyrambiques. Que des compliments. Elle le contacta. Il vint visiter la maison pour effectuer son devis début septembre. Mais il ne pouvait pas intervenir avant le mois de décembre.
Le devis devait correspondre à ses possibilités, elle le signa.

Au cours d’une visite chez des amis de Lapalisse elle pris l’adresse d’un menuisier de Varennes sur Allier  qui avait changé leur huisserie et dont ils étaient fort satisfaits.
De même le patron vint, pris des mesures et élabora son devis. On avait le choix entre des menuiserie en aluminium ou en PVC. La différence de prix était minime et nous choisîmes l’aluminium. Il pouvait intervenir en début d’année.

Il restait l’aménagement de la cave, la démolition de la chaufferie afin d’agrandir la salle de séjour et la condamnation des escaliers montant au premier étage.
Stéphanie, sa meilleure amie, est cousine avec un artisan qui rénove des vieux bâtiments. Il a oeuvré ainsi dans une vielle église. Il a effectué sa formation auprès des compagnons du devoir.
Tatiana  l’a contacté. Il a fait un devis pour monter les cloisons en plaque au plâtre, installer l’électricité, les tuyauteries pour les WC, la buanderie et la salle de bain, bâtir un escalier pour relier le rez-de-chaussée et l’étage.
Il pouvait intervenir au mois de mars, tout de suite après le maçon.

Elle a pris contact aussi avec un terrassier qui se trouve être le filleul et neveu du mari de Stéphanie. Il fallait raccorder les nouvelles installations au tout à l’égout et aménager les deux terrains attenant à la maison.

Une fois tous les devis signés, Tatiana s’occupa de commander par internet tous les matériaux nécessaires : le carrelage pour le sol de la cave, les WC suspendus ( un pour la cave, l’autre pour l’étage) les robinetteries, la douche…..

Ainsi, ma fille s’est-elle improvisée conductrice de travaux. Elle  a parfaitement réussi. Les travaux se sont fait dans les temps sans période inactive entre les interventions des différents acteurs de cette rénovation.

Je me demande on nous en serions si on avait travaillé avec CAMIF habitat !

Les différents intervenants :
Gros  oeuvre de la cave et du grenier : David Sanchez du Vernet
Portes et fenêtres : entreprise Pen de Varennes
Pompe à Chaleur : Entreprise ENGIE de Cusset
Aménagement intérieur cave et grenier ; Reynold Potignat
Terrassement : Entreprise Flot.

Débarrasser la cave et le grenier

En plus de quarante ans, on avait accumulé énormément d’objets dans la cave et dans le grenier : des sommiers en bois ou métalliques, des matelas en laine ou en mousse, des meubles, des livres, des papiers divers, une cuisinière des bouteilles de vin, des briques, des tuiles, des outils de jardinage ou de bricolage, du matériel informatique. 
Je ne voulais pas tout jeter et garder ce qui constituait pour moi des souvenirs ou des témoignages du passé.
Dans un premier temps, il fallait enlever les cuves à mazout de la cave. Cette opération se présentait comme difficile et onéreuse car il fallait les dégazer avant tout  pour qu’une entreprise puisse venir les chercher. En recherchant sur internet je trouvais un artisan qui s’occupait de cela. 
Deux personnes vinrent avec un camion benne et un fourgon. 
Malgré les précautions que j’avais prises, il restait du fioul dans les cuves et lorsqu’ils débranchèrent  les tuyaux il s’écoula une quantité importante qui  imprégna le sol terreux dans un premier temps mais que nous réussîmes à récupérer dans divers récipients. Ils purent charger les cuves dans leur camion et les emmener sans les dégazer. en prenant la précaution de les  boucher afin d’éviter toute fuite de ce liquide gras sur la route.
Il chargèrent aussi dans le fourgon aidés par mon petit fils Hugo tout ce qui, en bois ou en métal  pouvait être jeté (vieux meubles, vieux sommiers et matelas, cuisinière,…)  
Mais il restait pas mal d’objets et je dû faire appel à l’association AVS qui m’envoya deux personnes pour entreposer tout ce qui restait dans la cabane, sous la cabane, dans la cour devant la maison. 
je conservais  à l’intérieur tous mes papiers souvenirs, des livres, en particulier les 55 volumes des oeuvres complètes de Lénine.

Monsieur Sanchez : transformation de la cave et du grenier.

Pour construire, il a fallut démolir. 

Tout d’abord, Tatiana demanda à l’entreprise Engie de venir changer le chauffe eau de 250 l sellé au mur de la cave contre un autre plus petit qui ne gênerait pas les travaux au sol. 

Je dû aussi évacuer la terre imbibée du fioul qui avait coulé lors de la démolition des cuves. 

Monsieur Sanchez creusa le sol de quelques centimètres, démolit le plancher du grenier, arracha la tuyauterie superflue. Bref, il prépara le nécessaire  pour la construction. 

Il installa les tuyaux d’évacuation des eaux usées et pluviales. 
Il fit venir un collègue avec une “toupie” pour couler la dalle de béton. 
Il continua par son ragréage pour terminer par l’installation du carrelage.

Il continua par la construction du plafond de la cave et celui du grenier.

Monsieur Sanchez : percement porte et fenêtre dans la salle à manger.

Ma salle à manger était très sombre parce qu’elle n’était éclairée que par une fenêtre donnant côté est. Souvent nous devions allumer les lampes en plein jour.

Tatiana qui ne supportait pas cette  sombre ambiance décida de faire percer une fenêtre sur le côté Sud et de transformer la fenêtre existante en porte fenêtre qui serait provisoirement condamnée par la montée d’escaliers.

 Le grand buffet était accolé au mur qui allait être percé. Il fallut l’avancer et monsieur Sanchez l’utilisa pour construire un sas dans lequel il  allait pouvoir travailler sans envahir de poussière le reste de la pièce. Il étaya à l’intérieur pour soutenir les poutres apparentes et à l’extérieur pour éviter que le pignon ne s’écroule.

Je lui fis creuser la fenêtre sous celle de la chambre du premier afin que la vue extérieure soit esthétiquement agréable. Il pris contact avec le menuisier au sujet des dimensions et du type de baie vitrée que ce dernier allait poser. 

Une fois l’ouverture faite, il la boucha avec de la laine de verre et des planches.
Puis il entrepris le percement de la porte fenêtre qu’il boucha de la même façon. 

Entreprise Pen : installation des huisseries.

Reynold Potignat : installation des plaques de plâtre.

Engie : Radiateurs et pompe à chaleur.

Terrassement : monsieur Flot